Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
carotte a double tranchant
17 novembre 2007

Au Summum de mon Art

Peut etre pour démistifier...
Je me suis réveillé ce matin là en pleine forme(c'est rare). Consciensieusement je me suis habillé, teeshirt
noir et pantalon velours noir, chaussé mes baskets, me préparant à aller boire un verre avec toute la détermination d'un jeune premier allant à sa première embauche.
Je descends en ville et m'arrete dans un bar fréquenté par des lycéens, reluquant les nanas encore peu traumatisées par les choses de l'amour, et commande un verre, puis deux puis sept. Je repars, remonte
l'avenue principale, entre dans un petit troquet rock pour boire une demi-douzaine de 51. Je suis encore en forme mais quelquechose me dit que la cuite se profile à l'horizon, l'air menaçant.
Je suis ensuite redescendu vers un bar plus exubérant au patron faussement cool mais à la serveuse
aguichante. Ici, je ne sais plus combien j'en ai bu mais je vous assure que j'en suis reparti à la manière d'un lapin percuté par une formule1. Je me pose ensuite à la terrasse du bien nommé "l'Arrosoir". Il y a une
étagère sur cette terrasse, comprenant toute la vaisselle du bar, des dizaines de verres et de carafes, et je m'y accroche pour mieux me lever, mais comme on se connait à peine l'étagère se détache donc fort
logiquement de ma personne. Des milliers de bouts de verre décident de devenir le nouveau parquet,
certes brillant mais très contondant de la dite terrasse. Les clients, une dizaine de jeunes gens dont
l'avenir souriait avec enthousiasme, sont alors criblés de pépites scintillantes, mais je ne sais pas pourquoi
aujourd'hui les gens n'aiment plus ce qui est beau. En somme un fabuleux merdier.
Je tente tant bien que mal de tout ramasser mais la patronne me dit que "non c'est pas grave je vais le faire"
sainte matronne! mais m'éclipser est tout de meme fort conseillé...
Je retourne dans le bar précédent, mais je rate la marche à l'entrée et plonge sur la table en face ou boivent
tranquillement trois personnes, mettant en doute le bon déroulement de leur soirée. Pas revenchard
le patron me sert quand meme. Funeste erreur! Pour me faire oublier je sors en terrasse boire mon godet.
Mais je rate encore la marche et exécute un plaquage à rendre les AllBlacks tout blancs. Effet domino
toutes les tables se renversent, avec les verres et les tasses sur tous les clients. Bref j'ai tout éclaté,
du Grand Art! Bizarrement on refuse de me servir et devant tant d'injustice j'enlève mon teeshirt avec
lequel j'etrangle un paisible consommateur. Des amis me présentent un réverbère, seul protagoniste à vouloir bien engager une conversation avec moi. On s'entend tellement bien tous les deux que je m'endors  dans
ses bras. Au réveil je me dirige à nouveau vers le commerce maudit ou le patron empile  des chaises.
J'aime pas les chaises et le fait comprendre par un joli coup de tete.  Ce beau travail d'empilement réduit
à néant, mon crane fait alors connaissance avec le bitume. On me traine le long des rues et on m'abandonne
désarticulé, devant le plus chic resto de la ville. Les gourmets s'arretent de manger, espérant  peut  etre
un spectacle  plus appétissant.  Mes amis reviennent  me récupérer  et  je cris mon désespoir à qui veut
l'entendre, mais pas meme Dieu ne se motive à me venir en aide. Arrivés dans un immeuble, un de mes
copains sonne chez une fille pour boire un coup. En fait il voulait se la faire. Espoir envolé quand elle m'a surpris en train de sauter par la fenetre, affolant mon pote qui me sauve la vie et dois me ramener chez lui
abandonnant la belle. On boit de l'absinthe mais je doute que finir par cet alcool soit une idée judicieuse.
Je décide de me redescendre avec quelques pastis dans un bar de nuit mais une poignée de jeunes
délinquants bien décidés à délinquer estime que ma présence est de trop. S'en suit une légère altercation
dont je ne suis point le vainqueur. Je perds mon argent et decide de renter chez mes amis ou je
m'endors avec passion. On me réveille au petit matin et je reprends alors ma route apres avoir vidé quelques
bouchons d'absinthe. Il faisait frais et le soleil commençait à se pointer, timide. J'étais en vie, presque
en forme...Ce fut une belle journée. Et j'avais rencard pour aller vider une chopine.


Publicité
Publicité
Commentaires
N
je veux bien mais qu'entends tu par participer<br /> exactement? et surtout qui es tu "pintchou"?
P
SUPER NICOLAS
P
il est pas interdit que tu me fasses participer un jour a une de tes BD sous quelque forme que ce soit Salut le nit
carotte a double tranchant
Publicité
Publicité